Une très digne successeur de Benoit Hamon

Laurianne Deniaud.

Ce nom ne dit sans doute pas grand chose à grand monde.

C'est bien dommage !...

Laurianne est la présidente du MJS, le Mouvement des Jeunes Socialistes.

Même si on sait depuis que Benoit Hamon et Razzy Hammadi que la fonction de président(e) du MJS est bien loin de représenter l'élite intellectuelle du PS, avec Laurianne, c'est du lourd. Du très lourd...

Dans un article paru le 09/07/10 dans la rubrique «Rebonds» de Libération et intitulé : «Partis : rendre publique la liste des donateurs» (rien à voir avec la Banque du sperme...), Melle Deniaud fait très fort.

Cet article au style très léger (sans lourdeur aucune...) surfant sur l'affaire dite « Woerth-Bettencourt », est un grand moment de ridicule.

Cela commence très fort par un « Quand la Démocratie est mise à mal, elle ne retrouve sa force qu'en étant encore plus démocratique ».

Que c'est beau ! On croirait le début de la dissertation d'une collégienne en plein élan de lieux communs confondant de niaiserie.

Le reste est à l'avenant avec en apothéose l'habituel, 'il faut faire comme chez les autres' des socialistes sans idées dont on a vue ce qu'il aurait pu donner si Sarkozy avait suivi le 'il faut faire comme Zapatero' de Martine Aubry au sujet du plan de relance.

Rappelons juste à Laurie que le PS, depuis 1981, a été au pouvoir pendant 15 ans et que, dans le domaine du financement des partis politiques, loin de la transparence qu'elle réclame, il s'est surtout fait remarqué par son implication dans l'affaire Urba (avec en corolaire le texte d'amnistie voté par les socialistes et la condamnation du trésorier du PS Henri Emmanuelli à 18 mois de prison avec sursis)

De la même façon, je ne peux que lui conseiller la lecture de « Mitterrand et les 40 voleurs » de Jean Montaldo (éditions Albin Michel...) qui lui ouvrira les yeux sur certaines pratiques de François Mitterrand et des socialistes quand iles étaient au Pouvoir.

Certes, cet article est écrit par une « jeune socialiste » ignorante (sous sa plume, Eric Woerth devient « Ministre des finances »...) qui va jusqu'au caniveau avec son « placement rentable » aussi anachronique qu'il est puant.

Mais, de toute évidence, au-delà des sempiternelles leçons que les socialistes donnent quand ils sont dans l'opposition et qu'ils oublient dès qu'ils sont au pouvoir, elle ne représente pas uniquement son groupuscule tant elle parait en phase avec les représentants de l'extrême-gauche du PS représentée par Benoit Hamon.

Cette gauche archaïque et inquiétante, populiste et démagogue, qui semble, jour après jour, dicter sa loi à Martine Aubry.

Jarod