Comme la corde soutient le pendu

Najat Vallaud-Belkacem, obscure béni oui-oui de Ségolène Royal, a décidé de se faire remarquer en affirmant - en se fondant, c'est important, sur les récentes "révélations" - sur LCI  ni plus ni moins à propos de Nicolas Sarkozy, en rapport avec l'affaire Worth-Bettencourt, que : «S'il a bénéficié d'un tel financement illégal cela veut dire qu'il a volé sa victoire le soir du 6 mai 2007»

Pour faire clair, même s'il n' existe aucune preuve de financement illégal de sa campagne, s'il y en a, Sarkozy a volé sa victoire...

Un peu du même genre que si ma tante en avait, on l'appelerait mon oncle.

Cette affirmation, même s'il est émane d'une sorte d'ectoplasme de la vie politique, est un parfait exemple du long et funeste dérapage du PS dans l'affaire Woerth où tout est bon pour aller de plus en plus loin dans les affirmations les plus minables.

En tout cas, il y en a un, toujours à la pointe du combat (et toujours prompt à venir lécher les bottes de tout ce qui touche à la Ségoroyauté...) qui est aussitôt venu soutenir la navrante Najat en écrivant :

"Najat Belkacem, une proche de Ségolène Royal, a osé poser la seule question qui vaille, à propos de l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007: «S'il a bénéficié d'un tel financement illégal cela veut dire qu'il a volé sa victoire le soir du 6 mai 2007.»

Si "la seule question qui vaille" (sic), c'est cette affirmation qui ne repose sur rien d'autre que des déclarations confuses et improbables,  la Sarkozye a encore de beaux jours devant elle.

Surtout avec un duo d'opposants de ce calibre...

Jarod